D’ailleurs j’ai éte voir la pierre, la grande pierre, la pierre par exellence, qui fait depuis trois semaines les plaisirs journaliers du duc, c’est une masse informe, qu’on traine[?] comme celle de Pierre le Grand; quoiqu’elle n’en pèse que le quart pour en faire dévinés quoi? ... vous ne le dévinerés pas, car c’est superieurement ridicule, et part du chef du nouveau baron [Goethe]. On met cette pierre qui ne ressemble à rien qu’a elle même, sur un pied d’éstal, fait exprès, or ... imaginés vous la plaisante idée de mettre un rocher sur un pied d’éstal, et dites moi si jamais autre qu’un Bel ésprit Weimarien auroit pu l’engendrer. Ce superbe édifice de l’imagination du Sieur Goethe, est placé sur la prairie d’Oberweimar, et fait un embellissement des délicieuses promenades qu’on y a faites, qui sont en vérité ce qu’on peut voir de joli, le Stern, cette prairie, le jardin italien reunis, font un ensemble charmant, et qu’on chercheroit vainement ailleurs. Mais quand on dit que tout cela est arrangé pour que Mad. de St[ein] aye plus de facilité à voir Mr. Goethe, oh alors il me semble qu’on ne peut plus y trouver le même plaisir. L’amour fait pourtant faire bien des choses.