BuG: BuG I, A 185
Frankfurt/Homburg Apr. 1772

Merck an Luise Franziska Merck Apr. 1772 (Wagner3 S. 21)

B2 37b

Frankfurt, Homburg Apr. 1772

Je n’ai que le tems de dire à ma ch[ère] a[mie], que je me porte parfaitement bien, que Goethe et moi nous avons fait un voyage de fou, que nous avons continué notre route jusqu’à Homburg; que j’ai vu Mme de la Roche, qu’elle a sa fille aînée [Maximiliane] avec elle etc. Mais je ne puis entrer dans aucun détail des scènes, que nous avons vues et jouées nous mêmes. Dabord il faut, que je te dise, que Mgr. le landgrave et Mme nous ont comblés de bontés, que j’ai eu l’honneur de voir S. A. pendant plus d’une heure ... On nous a fait mener dans un carosse de la cour dans le bois que Mgr. a fait arranger, où nous avons trouvé un pays de fées ... J’ai trouvé une belle dinde, que Mme Goethe veut avoir la bonté de faire préparer, c’est à dire de la faire passer une nuit dans l’eau de lessive. Je te prie, ma ch[ère] a[mie], de faire arranger les deux lits parceque Mlle Max viendra avec la maman et de faire coucher tout le train d’enfans d’arrière avec toi. Si tu pouvois faire parler à Jaup pour un lit chez lui dans sa grande chambre pour Goethe et moi ... Mlle Z[iegler] et Mlle de R[oussillon] te font mille amitiés aussi bien que Goethe, dont je commence à devenir amoureux sérieusement. C’est un homme, comme j’en ai rencontré fort peu pour mon cœur ... Je suis logé chez Goethe, quoiqu’il y eût de la place chez Dumeiz. Mlle [Cornelia] est une jolie personne, et toute la famille, de très bonnes gens.

Caroline Flachsland an Herder 27. 4. od. 1. 5. 1772 (SchrGG 41, 99)

B2 31a

Frankfurt, Homburg Apr. 1772

Endlich ist Madame de la Roche bey uns erschienen ... Wir sind noch im ersten Unmuth über ihren Auftritt in unsern FreundeCirkel, daß ich nichts an ihr loben kan ... Ich habe Merk gebeten, Ihnen die ganze Geschichte in Frankfurt zu erzehlen ... Göthe ist aufgebracht wie ein Löwe gegen sie. Deßtwegen ist er nicht mit ihr gekommen.

Caroline Flachsland an Herder 25. 5. 1772 (SchrGG 41, 119)

Frankfurt, Homburg Apr. 1772

Hier haben Sie ... einige Empfindungsstücke von unserm großen Freund Göthe. Elysium und Morgenlied beziehen sich fast ganz auf die Zeit, wo er Uranien und Lilla in Homb[urg] zusammen zum erstenmal sah ... Ein jedes empfindsames Herz wird von dem Engelsmädchen angesteckt, und mich dünkt, Göthe denkt darüber ernsthaft nach.

Zitierhinweis

Online-Edition:
BuG I, BuG01_A_0185 (Ernst Grumach/Renate Grumach), in: https://goethe-biographica.de/id/BuG01_A_0185.

Entspricht Druck:
BuG I, S. 196 (Ernst Grumach/Renate Grumach).

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