BuG: BuG I, A 121
Frankfurt Anf. Jan. 1769

Cornelia Goethe an Katharina Fabricius 13. 1. 1769 (Pfeiffer-Belli S. 366)

B2 15

Frankfurt Anf. Jan. 1769

J’ai ecrit aujourdhui a Mlle Meixner, priez la de me par donner d’avoir trainé si longtems. Nous parlàmes d’elle dernierement chez Mr le Conseiller Moritz, qui donna un repas a mon frere a l’occasion de son retablissement – Il faut que je vous dise quelque chose en confiance; Müller et mon frere ne sont plus si bien ensemble, qu’ils l’ont ete autrefois; leurs maximes sont differentes, parceque la philosophie de mon frere est experimentee, au lieu que M. ne doit la sienne qu’a l’etude. Il s’est comporte aussi tres froidement, durant la derniere grande maladie, de mon frere, et je commence a entrevoir moi meme que ses principes ne sont pas propres pour l’usage du monde – Vous vous convaincrez de plus en plus vous meme des sentiments de mon frere, si vous prenez garde à sa conduite, car il ne parle que comme il pense.

Zitierhinweis

Online-Edition:
BuG I, BuG01_A_0121 (Ernst Grumach/Renate Grumach), in: https://goethe-biographica.de/id/BuG01_A_0121.

Entspricht Druck:
BuG I, S. 122 f. (Ernst Grumach/Renate Grumach).

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